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Provision de la rééducation mixte : Lancement du programme

La guerre à grande échelle de l'Artsakh (Haut-Karabakh) en 2020 a coûté la vie à des milliers de jeunes gens, faisant encore plus de blessés graves. L'utilisation de différents types de munitions (y compris les munitions interdites) a augmenté le nombre d'amputés, ainsi que de personnes souffrant de lésions cérébrales, médullaires et autres graves blessures nécessitant une rééducation physique et psychologique à long terme.

En Arménie, seuls deux établissements médicaux dispensent des soins de rééducation. L'un est situé à Erevan et le second se trouve à Gyumri. Compte tenu de la distance de ces établissements, une grande partie de la population arménienne, de nombreux blessés graves sont privés d'accès à des soins de rééducation appropriés. Ainsi, il est évident que la décentralisation des services de rééducation est l'un des principaux défis auxquels l'Arménie est actuellement confrontée.

En réponse à ces besoins, la Fondation Aznavour a décidé de créer un centre de rééducation physique et psychologique auprès du Centre Médical de Vanadzor, situé dans la région de Lori.
« Le service de rééducation de Vanadzor permettra à un grand nombre de bénéficiaires d'avoir recours à des services de rééducation physique et psychologique. Le personnel de ce nouveau département sera en contact permanent avec des spécialistes français afin d'échanger des expériences et de maîtriser des approches innovantes. L'ouverture de ce centre de rééducation est encore une nouvelle possibilité assurant le retour à une vie normale pour nos héros »
a déclaré Anahit Avanesyan, ministre de la Santé de la RA.
Dans le cadre du projet, le Centre médical de Vanadzor recevra douze unités d'équipement de rééducation, dont une partie est déjà livrée et installée. De plus, les professionnels de santé locaux auront la possibilité de participer à des formations dispensées par des spécialistes français.
« La Fondation Aznavour a commencé la coopération avec le ministère de la Santé de la RA pendant la guerre. Cependant, après le cessez-le-feu, il est devenu évident que le soutien apporté au domaine médical doit être continu et avoir une approche plus systématique. Ce projet a été développé avec cet objectif.

La mise en œuvre d'un projet d'une telle envergure est devenue possible grâce au cofinancement du Centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. De plus, nous ressentons toujours le soutien de l'Ambassade de France en Arménie, et sommes certains qu'il nous reste encore beaucoup à faire ensemble »
a déclaré Kristina Aznavour, Présidente de la Fondation Aznavour.
Il convient de noter que plusieurs groupes de spécialistes français ont déjà commencé leur travail avec des professionnels de santé locaux, transférant leur expérience et échangeant de précieuses informations. Le groupe de psychologues a également rencontré des personnes (y compris des enfants) qui ont perdu leurs proches pendant la guerre. Les psychologues ont mené des sessions consultatives sur la prévention du syndrome de stress post-traumatique.
« Le gouvernement français continue de soutenir l'Arménie et nous sommes heureux de faire partie d'une initiative aussi forte. La mise en place de tels centres dans les régions et la décentralisation des services sont très importantes pour le fonctionnement efficace du système. Nous sommes pleins d'espoir que nous pourrons voir en personne les résultats de ce travail immense »
a déclaré S.E. Anne Louyot, ambassadrice de France en Arménie.
Ce département nouvellement créé contribuera à améliorer la qualité de vie des personnes touchées par la guerre en Artsakh, ainsi que des membres de leurs familles, en leur fournissant un soutien indispensable.
« C'est une coopération très honorable pour le Centre médical de Vanadzor. Nous avons réussi à organiser tout le processus en très peu de temps avec le soutien de l'équipe de la Fondation Aznavour. Nous avons déjà accueilli plusieurs groupes de spécialistes en formation, nous avons également reçu le premier lot d'équipements de rééducation. C'est un excellent investissement pour notre ville et pour notre région, qui va servir aux gens pour une longue période »
a conclu Vahagn Mkrtchyan, directeur du Centre médical de Vanadzor.